Senegal

 

Yolande Duhem fait le point sur l’exercice budgétaire 2009

Installée à Dakar depuis sa nomination en septembre 2008, la directrice régionale de la Société financière internationale (Sfi) en Afrique de l’ouest et centrale a bouclé l’exercice budgétaire de l’année 2009. Une occasion pour Mme Yolande Duhem de faire le point sur les réalisations et les projets de la structure. Malgré la crise économique mondiale, les investissements de la Sfi ont connu une hausse.  A l’instar du Ghana, le Sénégal figure en bonne place parmi les bénéficiaires des investissements de la Sfi.

La Sfi accroît son engagement en Afrique 

Par Diacounda SENE

La directrice de la Société financière internationale (Sfi) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a tiré le bilan de la structure pour l’année 2009, lors d’une conférence de presse hier à son siège, à Dakar. Au cours de sa rencontre avec les journalistes, Mme Yolande Duhem a fait état de l’engagement supplémentaire de la Sfi à augmenter les investissements du secteur privé et les services de con­seil au Sénégal et en Afrique de l’ou­est et du Centre. Pour l’année 2009, 447 nouveaux projets ont été créés dans 103 pays avec un financement de 14,5 milliards de dollars. Le dollar vaut actuellement, 480 francs Cfa. Ces investissements, sont destinés, à 50%, aux pays en voie de développement. Donc sont à des taux concessionnels, ou Ida, en anglais.
La Société financière internationale (Sfi) est la filiale de la Banque mondiale chargée du secteur privé. Pour ce qui est du Sénégal, le bureau de Da­kar a été désigné centre sous-ré­gio­nal pour l’Afrique de l’ouest et du centre dans le cadre d’un engagement plus global de renforcement des activités dans cette région. Selon Madame la directrice, la Sfi a pour objectif au Sénégal de soutenir les in­frastructures, particulièrement dans le secteur de l’énergie. De ce fait, pour­suit-elle, cette structure a déjà investi dans le projet indépendant de production d’énergie de Kounoune, et devrait fournir un soutien supplémentaire à l’électrification dans les zones rurales du pays.
L’initiative stratégique lancée en 2004, et dont le but est l’appui intégré aux Pme, l’amélioration du climat des affaires et le développement de projets dans les secteurs prioritaires, comme l’énergie, le transport, l’agro-industrie, l’éducation et la santé a porté ses fruits en Afrique subsaharienne. «Dans les faits saillants de l’exercice 2009, on note une augmentation de 32% du volume d’investissement et de 60% du nombre de projets, par rapport à l’exercice 2008.» Au cours de l’exercice budgétaire clôturé en juin 2009, la Sfi a augmenté ses investissements en Afri­que subsaharienne à 1,8 milliard de dollars pour couvrir 30 pays. Ce chiffre s’élevait à 1,4 milliard de dollars pour 25 pays en 2008. Sur ces 1,8 milliard, la Sfi a fourni 1 milliard de dollars en nouveaux financements à des entreprises dans les pays les moins développés, soit une augmentation de 58%. 
Interpellée sur la progression de ces investissements en cette période de crise, Mme Duhem, estime que c’­est une continuation. «Nous avons vou­lu appuyer nos clients, ce qui ex­pli­que notre volonté d’accroître notre présence en période de crise. Il est très important que nous augmentions nos investissements dans le sec­­teur privé en Afrique», indique-t-elle.
Le domaine de la santé n’a pas été en reste. En partenariat avec la Ban­que africaine de développement (Bad), la fondation Bill et Melinda Ga­tes et la Deg, institution allemande de financement du développement, la Sfi a créé un nouveau fonds privé qui investira dans le secteur de la san­té en Afrique. Ce fonds permettra selon Mme Duhem, de remédier le capital à risque privé. «Nous allons travailler pour voir comment le secteur privé peut contribuer en apport dans le domaine de la santé », renchérit-elle.

Toujours dans son bilan de l’année 2009, la Société financière internationale a investi dans un projet de développement pétrolier et gazier off shore au Ghana. Cela lui permettra de diversifier son économie, répondre à la demande domestique en énergie, et gérer les revenus pour soutenir la croissance économique et le dé­­veloppement du pays. A cet effet, un prêt de 100 millions de dollars se­ra fait à Kosmos Energy, l’un des partenaires clés dans le développement de la zone pétrolifère du Ghana.
Présente dans 14 bureaux en Afrique subsaharienne, la Société financière internationale compte atteindre 18 bureaux d’ici 2010.

Source: Le Quotidien



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
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